Interview : Robert Kahawati : Spécial Magazine.

Interview : Robert Kahawati : Spécial Magazine

Due aux circonstances du dernier conflit qui a frappe Beyrouth , nous avons trouvé des difficulté à nous rendre au bureau du magazine Spécial localisé à Achrafieh.

Pour cela nous avons téléphoné le vendredi 9 mai 2008 dans le but de collecter le plus d'informations possibles à propos de ce support.

D'une voix chaleureuse, donnant l'impression d'un homme ayant une quarantaine d'années, sure de lui même et plein de confiance Mr Robert Kahawati, le Directeur Général Responsable nous a acceuillé avec un coeur ouvert, n'ayant aucun problème de répondre à nos questions, rire et même blaguer avec nous.

Seule dans son bureau, ça a été de notre chance de le trouver puisque Spécial est un magazine mensuel qui n'éxige pas un travail journalier au bureau.

Avec un sourire que nous avons pu sentir à travers l'appareil Mr kahawati a commençé à répondre à questions et à nous guider à avoir une conversation et des informations presque parfaits.

Histoire de Spécial.

Spécial a été crée en 1996.

Un groupe de personnes s'est réuni pour dessiner le plan primaire de ce support. D'abord , ils ont été devant un choix de 300 mots pour le titre , alors ils ont trouvé qu'un tirage est la meilleure solution pour en choisir un. Et voilà , Spécial est né.

C'est un support mensuel dont le prix est de 5000LL , distribute par Colidi.

Mr Kahawati décrivant la reputation de Spécial après 13 années de travail affirme en riant : " ma hada bi oul aan zayteto eekrin wa ella ma kenna dayanna 13 ans".
Beaucoup de supports n'existent plus aujourd'huiet nous voilà toujours en pleine energie.

Spécial est lu par eviron 82% de personnes. Le Directeur explique que le pourcentage des lecteurs ainsi que l 'achat augmente ou diminue selon le numéro publié et l'impact de la couverture sur l'opinion publique.
Il publie 5000 numéros par mois et il trouve que le numéro publié en mois de Décembre est le plus vendu puisqu'il contient des pages Spéciales "articles cadeaux" dans le but d'aider les lecteurs à choisir et trouver leur demande dans le magazine avant de les acheter au marché.

9% des lecteurs sont des abonnés (5000 LL *12 mois).

Spécial est distribute au Liban et à l'Emirates Arabes.

Un supplement accompagne le support 2 ou 3 fois par an.

Du bouillon 50 numéros sont reserves pour l'archive.

Spécial ne collabore pas avecd'autres support écrits.

Le personnel.

Nous avons commençé avec 7 personnes et aujourd'hui nous sommes 13 entre pigistes qualifiés, photographes, stylists, et redactionnaires.

Mr Kahawati collabore avec des journalistes à l'étranger ; nul d'informations n'est assurées par une agence de presse (il a pris un ton plus sérieux ici, nous avons cru qu'il n'a pas aimé la question, et il a continue à nous expliquer la méthodologie du travail.)
Par exemple, dans notre dernier numéro l'interview avec Harisson Ford a été faite par un journaliste qui travaille en association avec le magazine à l'étranger et dans un autre numéro un interview faite avec Georgio Armani a éxigé le voyage d'une journaliste à l'accomplir.

La publicité.

La régie publicitaire Tree Ad. assure la publicité dans le magazine dont elle occupe 30% des pages dans un numéro normal.

Le nombre des pages varie d'un mois à un autre et peut atteindre les 300 pages; le cas du mois de Décembre.

Les Rubriques.

Les Rubriques fixes sont : santé, mode, interview, beauté, medicine bien que pleines de photos sur des événements locaux.
Et les Rubriques non régulières varient selon le thème.

Si le thème traite un sujet à propos de l'homme les rubriques peuvent être sur les voitures par exemple.


Méthodologie du travail.

Spécial combine entre 2 langues : le français et l'anglais.

Bien que sa liscence soit trilingue Mr Kahawati préfëre ne pas écrire en arabe.

La liscence est aussi apolitique , c'est pour cela nous ne trouvons pas des articles sur la politique et parce que ce genre de liscence est ancient, chair et plus facile pour un journal que pour un magazine.

Chaque début du mois les 13 personnes se réunissent pour discuter le thème, puis la rédactrice en chef Madame Yendi Sfeir divise le travail entre journalistes et photographes.

Ils n'ont pas un horaire fixed u travail puisque le support est mensuel.


Mot final.

Finalement et pour sa vision du magazine Mr Kahawati dit qu'il n'arrêtra jamais le travail que s'il arrive un jour à vraiment dire qu'il a attaint la perfection.

Il est toujours à la recherché de tout meilleur rendement.


Cet homme a le coeur gros. Durant notre appel il a répondu au mobile deux fois puis il l 'a mis au silence, rien que pour nous consacrer le temps et nous aider.
Ravis de dire que notre interview a vraiment succéder nous décrochons avec un souhait d'une bonne journée.